Le film préfigure le néoréalisme et la Nouvelle Vague par son intention de se distinguer du cinéma existant, et d’aborder la réalité dans ce qu’elle a de plus banal. Le budget est dérisoire, le film est tourné en décors naturels, interprété par des acteurs non professionnels d’après un scénario improvisé. Il sort sur les écrans en 1930, en plein essor du cinéma parlant, et, bien qu’il aille délibérément à l’encontre des schémas commerciaux établis, son caractère novateur lui assure un certain succès critique en Allemagne et à l’étranger. » Samantha Leroy, Cinémathèque française
NLF3 Groupe instrumental formé en 2000 à Paris, NLF3 est le projet des frères Nicolas et Fabrice Laureau, accompagnés depuis 2006 par le batteur Jean Michel Pirès. Le trio explore une musique cyclique, texturée, à mi-chemin entre bande originale et transgression rock psychédélique, empreinte d'électronique. Après deux albums remarqués, leur ciné-concert sur Que viva Mexico! (Sergueï Eisenstein) fait le tour du monde. De nombreuses tournées et créations suivent (Nuit Blanche de Pierrick Sorin, ciné-concert Der Golem…), accompagnées de sorties d’albums, dont le dernier en date Waves Of Black and White paraît en 2017. NLF3 dévoile un univers instrumental spacieux et épuré à l’instrumentarium ouvert : guitares électriques, claviers vintage, gongs, kalimbas électrifiés et effets électroniques y inventent pulsations et mélodies en apesanteur.