Son premier album Martes est salué par la critique mondiale, son second, Remembranza, l'installe comme un musicien électronique contemporain rare. Murcof est désormais considéré comme un créateur qui apporte des pistes nouvelles dans la fusion des musiques classiques, savantes et électroniques, un véritable architecte sonore qui surprend en permanence, assemblant finement groupes de cordes et micro-rythmes minimalistes.
Ses soundscapes minimales mélangent un design sonore très complexe avec une écriture harmonique, en utilisant silence et les éléments orchestraux aussi bien que les beats et bass, afin de construire les formes musicales précises et évocatrices.
La ville futuriste de Metropolis où règne Joh Fredersen est divisée en deux: en haut, le quartier des puissants, en bas celui des travailleurs. Un jour, le fils de Fredersen fait la connaissance de Maria. Il décide de la rejoindre dans la ville d'en bas sans savoir que son père a construit un robot qui tente de mener la ville entière à sa perte.
« Quand on l'interrogeait sur Metropolis, Fritz Lang répondait: "Comment voulez-vous que je vous parle d'un film qui n'existe plus?" Mutilée par les distributeurs américains et allemands (40 minutes coupées) après sa sortie au printemps 1927, la version voulue par Fritz Lang avait disparu. En 2008, on retrouve à Buenos Aires une copie 16 mm très proche de l'originel. [...] Les coupes imposées par la Paramount pour la sortie aux États-Unis faisaient du film une fable d'anticipation peuplée de silhouettes schématiques. Les séquences retrouvées ont pour effet immédiat de donner de la consistance à tous les personnages, et de rendre à certains une place qui avait été presque totalement effacée. [...] Les séquences retrouvées donnent à voir, entre autres, la rivalité amoureuse entre le premier des oligarques Johann Fredersen et le savant Rotwang. [...] Enfin, la version de Buenos Aires rend à Metropolis son rythme d'origine, qui culmine en un final frénétique avec la séquence intégrale de l'inondation avec les enfants. » Thomas Sotinel, LE MONDE ,14/02/2010
1 artiste : laptop, voyage au départ de Barcelone